5 sept. 2009

Sur le vif...

La fin du dessin de "CHOB" approchant, je me prends un peu de temps pour un mini reportage sur la finalisation d'une page.
Les croquis sont tous prêts, réalisés à part sur des feuilles volantes. Le découpage est lui aussi prêt, au brouillon, avec les dialogues. Il n'y a plus qu'à encrer par transparence à la table lumineuse...

L'encrage est une étape de pur plaisir. Le plus dur est fait: le découpage, la scénographie, les cadrages, les attitudes et expressions des personnages... il n'y a plus qu'à rester concentré sur le trait dans une "Zen attitude"

Le pinceau fait un peu peur à voir, mais la pointe centrale est idéale...
La documentation n'est pas loin...
On approche de la fin.

Mise en place du premier plan de la dernière case. Gros recadrage au passage. On ne verra finalement presque rien du personnage.

Insertion du personnage au second plan.

Un dernier coup de pinceau.

Le trait de la planche est fini, il ne reste plus qu'à placer les ombres et les noirs.


La planche terminée.











5 commentaires:

Eifmelaim a dit…

Tu as même pris le temps de faire un mini reportage sur ton travail! Oo On dirait presque que tu as du temps libre...

A bientôt j'espère.

Biz F&V

cyrilbonin-blog a dit…

du temps quoi?... "Libre"?
Qu'est-ce que c'est?

Biz...
A bientôt.

Cyril

Edouard Chevais-Deighton a dit…

Merci de nous laisser entrer dans l'atelier. C'est amusant quand tu qualifies l'encrage de "pur plaisir". Je connais certains dessinateurs dont ce stade constitue une véritable hantise... ;-)
Sur quoi repars-tu ? Un nouveau FOG ?

cyrilbonin-blog a dit…

Non, ça n'est pas du "FOG".
Pour l'instant, j'ai envie d'autres horizons. En l'occurence, "CHOB" est une comédie policière en deux tomes que j'ai écrite dans la lignée des aventures d'Arsène Lupin.
Mais je donnerai bientôt un peu plus de détails sur le contenu de cette histoire.

Bien à toi.

Cyril

BEURIOT a dit…

Bonjour Cyril,

Je découvre ton blog et je suis en admiration devant ta technique de reprise des dessins à la table
lumineuse. Jacobs travaillait de cette façon, mais avec 4 ou 5 étapes successives. Voir le bouquin "Un opéra de papier" chez Gallimard 1981.